Les transferts et les remplois de l’art grec à Rome dans l’Antiquité et le cas de Lucius Mummius
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http://hdl.handle.net/20.500.11956/175986Identifikátory
Kolekce
- Číslo 1 [13]
Autor
Datum vydání
2022Nakladatel
Univerzita Karlova, Filozofická fakultaPraha
Zdrojový dokument
Studia Hercynia (web)ISSN: 2336-8144
Rok vydání periodika: 2022
Ročník periodika: 2022
Číslo periodika: 1
Odkaz na licenční podmínky
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/Klíčová slova (česky)
Greek art, art booty, reuse, appropriation, recontextualisation, material modification, semantic modifications, Rome, Roman RepublicLe butin d’art représentait massivement entre la fin du iiie siècle av. J.-C. et le i er siècle ap. J.-C. dans l’espace public de la capitale romaine la mémoire d’une domination territoriale, associée à l’appropriation culturelle des territoires conquis. L’aspect esthétique n’y était pas négligeable, car c’est lui qui entraîna les appropria tions d’art grec d’ordre privé. Certains passages textuels relatent et critiquent le maniement des œuvres d’art grecques apportées comme une partie du butin de guerre par Lucius Mummius Achaïcus après sa destruction de Corinthe en 146 av. J.-C., en y soulignant son côté inculte. En s’intéressant aux transformations faites sur d’autres pièces d’art grecques acquises par les Romains, on tentera de réévaluer les critiques sur l’homme politique dans le cadre des pratiques sociales romaines.